Claude a suivi et transmis le trajet suivi par le radio sondage du 4 mai de l’Observatoire de Provence et celui du 7 mai de Nîmes. Merci car la comparaison est intéressante entre les deux.
A partir d’un niveau déjà élevé qui lui permet de capter les signaux, Claude suit la suite de la montée qui apparait en vert pour le Radio sondage du 7 de Nîmes, puis après l’éclatement du ballon, la descente en rouge avec le parachute. Pour l’autre, le déplacement a été reporté à partir du tracé d’origine par le trait noir.( montée et descente).
Ces trajets dépendent des vents qui sont souvent mal connus au dessus de la troposphère, au delà de 11 à 12 km en cette saison.
Le 4 mai ( trait noir) on remarque un changement de direction des vents entre les basses et hautes couches de l’atmosphère, alors que dans l'autre (trait vert puis rouge) le tracé à tous niveaux est linéaire selon une orientation sud-ouest nord-est.
Le déplacement dans les hautes couches de l’atmosphère est de direction semblable le 4 et le 7 mai avec une orientation sud-ouest nord-est, qui montre à ce niveau une direction stable des vents.
Dans les basses couches, la trajectoire est conforme aux changements entre les deux dates de la situation météorologique telle qu’elle apparait sur les cartes en particulier celle de la surface des 500 hpa vers 5700 m d’altitude
Le 4 mai une ondulation du jet Stream déterminait le vent de nord –ouest qui apparait au début de la montée du ballon à partir de l’observatoire de Provence et à la fin de la redescente vers Antibes. Le 7 , le jet Stream s’était décalé avec un flux de sud-ouest.
Cette comparaison permet de constater la stabilité des vents de sud-ouest actuellement dans les hautes couches de l’atmosphère, la stratosphère, en harmonie ou en contradiction avec ce qui se passe en dessous dans la troposphère selon les situations atmosphériques.
Gérard Staron