Prévisions spéciale Paris-Nice
2ème partie de Saint Symphorien sur Coise à Nice
Alors que depuis son départ, Paris-Nice connait des conditions météorologiques excellentes qui contrastent avec les difficultés de certaines années antérieures, c’est en arrivant le long de la Méditerranée que la course au Soleil risque de perdre les rayons de l’astre et de trouver le mauvais temps.
Un épisode pluvieux Méditerranéen va balayer l’ensemble des régions côtières de la Grande bleue pendant le week-end et rattraper la course
Vent violent et fortes précipitations sont très probables, leur horaire d’arriver peut peut-être épargner l’étape de samedi mais probablement pas celle de dimanche !
Mercredi :
Etape de Belleville :
Prévision antérieure confirmée : bonne conditions météorologiques avec un vent de sud peut être un peu plus fort.
Jeudi :
Etape Saint Symphorien sur Coise –Vernoux en Vivarais
Dans le première partie jusqu’au col de la Croix de Chaubouret, qui permet de franchir le Pilat, la course se déroule sous les nuages et les basses températures qui accompagnent la bordure d’une perturbation en provenance du nord. Des restes de givre, comme de petites précipitations ne peuvent être totalement exclus sur le haut du col.
La descente vers le sud sur le piémont Rhodanien s’effectue ensuite sous un beau temps avec des températures agréables pour la saison et un mistral très faible, le plus souvent favorable pour les coureurs sur un parcours nord-sud, sauf dans la boucle près de l’arrivée.
Vendredi :
Etape contre la montre de Rognes à Aix en Provence
Les températures restent agréables pour la saison sans changement par rapport à la veille.
Pas de précipitation, toutefois, le vent du sud qui annonce la perturbation méditerranéenne des jours suivants, se lève et forcit dans la journée, mais il est très difficile de prévoir l’heure exacte où sa vitesse risque d’avoir un impact sur la course.
Sa direction est défavorable dans la deuxième partie de l’étape entre la vallée de la Durance et Aix en Provence, cette situation pourrait pénaliser les derniers coureurs qui prennent le départ.
Samedi :
Les températures changent peu mais l’arrivée de l’épisode pluvieux méditerranéen a 3 conséquences :
1) Un ciel de plus en plus nuageux
2) Un fort vent d’est défavorable dans la première partie de l’étape jusqu’à proximité de Grasse. Sa direction est variable ensuite par rapport à la course en raison des multiples boucles effectuées par cette dernière.
3) Les fortes pluies qui progressent le long du littoral méditerranéen réussiront elles à atteindre la course avant son arrivée ? Dans ce cas elles rendraient les routes particulièrement glissantes. C’est la principale incertitude. 4 jours auparavant une précision horaire suffisante n’est pas possible pour le déclenchement des pluies.
Dimanche :
Le circuit autour de Nice est effectué, alors que depuis la soirée précédente de fortes pluies arrosent la région avec de la neige sur les hauteurs de l’arrière pays dans la nuit. Il est très peu probable que la neige descende à l’altitude de la course, même dans la boucle intérieure jusqu’à la côte de Duranus. Plus probable, les précipitations restent importantes avec un vent de nord-est assez fort et des températures en baisse.
Il faut attendre les derniers jours pour avoir cette année un risque de conditions météorologiques difficiles pour la course !
Gérard Staron