Prévision spéciale Tour des Flandres
(Dimanche 4 avril)
Le « Ronde » la célèbre classique cycliste flamande se déroule le prochain dimanche de Pâques dans la partie basse de la Belgique agrémentée de l’escalade des monts, buttes sableuses aux versants très raides qui dominent la plaine argileuse et marécageuse.
Cette année les pavés risquent d’être particulièrement glissants et les bas côtés très boueux. Sur la Flandre belge, il pleut tous les jours depuis le début de la semaine. Les totaux dépassent 25 à 30 mm. Les précipitations risquent de continuer jusqu’à Dimanche. Pendant la course le risque de pluies assez faible au début se renforce au fil des heures. Il serait étonnant que la course ne subisse pas quelques averses dans les derniers kilomètres.
Cette situation augmente le risque de chutes mais aussi celui d’obliger les concurrents à mettre pied à terre dans certains monts !
Le vent sera aussi de la partie. Assez modéré le matin avec une provenance du sud-ouest, il forcit progressivement au cours de la journée en prenant une origine nettement d’ouest.
Les prévisions de vitesse moyenne sur 10 mn atteignent 50 km/h , les rafales pourraient donc localement dépasser 70 km/h.
Cette vitesse est largement suffisante pour provoquer des éventails et des bordures, mais il est difficile de préciser dans quel secteur car la course mérite bien son nom « le Ronde ». Son parcours tournoie continuellement avec des changements permanents de direction, ce qui provoque une alternance de secteurs avec vent de face, pour ralentir les coureurs, de côté pour faire éclater le peloton, et de vent arrière pour accélérer mais aussi durcir l’épreuve.
Presque toutes les courses depuis le début de cette saison ont connu des avatars en raison des conditions climatiques, le Tour des Flandre devrait ne pas échapper à cette situation.
La sélection sera facilitée et devrait limiter le nombre des coureurs à l’arrivée pour un vainqueur qui risque de mériter les superlatifs comme lors d’éditions dantesques en 1934 et 1950[1] !
Températures fraîches.
[1] J.P Bourgier et G. Staron « conditions climatiques et compétitions cyclistes « 2007 L’harmattan p215 à 217