La Classique française de printemps devrait être indemne de pluie, le jour de la course, mais ceci n’exclut pas des bas-fonds et bas-côtés boueux qui seront d’autant plus surprenants pour les coureurs que l’ensemble du pavé sera sec.
Ces bas-fonds gardent la trace des précipitations importantes des semaines précédentes sur des chemins dans un pays argileux qui conserve l’eau en surface
Les températures sont relativement fraîches vers 10° ce qui n’est pas assez bas pour provoquer une contrainte décisive.
Le vent de nord–est souffle assez fort ce dimanche. Avec des rafales susceptibles de dépasser 50 km/h la vitesse, il est de nature à influencer la course.
Du départ à Compiègne jusqu’au secteur pavé 22 à Capelle, le vent est franchement de face, ce qui devrait freiner l’allure du peloton, les équipes hésitant à sacrifier des coureurs pour tirer un groupe à l’abri derrière.
Du secteur 22 (capelle) au secteur 10 (Mons en Pévèle), le parcours prend globalement une direction sud-est nord-ouest de côté par rapport au vent de nord-est en particulier dans la fameuse trouée d’Arenberg. Le tracé change incessamment de direction, le vent de côté dans ce secteur n’est qu’orientation générale avec des variations importantes selon les secteurs. Cette orientation est susceptible de provoquer des éventails et cassures
Du secteur 10 au secteur 6, le vent est à nouveau de face par rapport à la course, ce qui pourrait freiner les ardeurs des attaquants.
Le vent provient de côté pendant les derniers secteurs en particulier celui du carrefour de l’Arbre.
Eole a eu un rôle important dans un grand nombre des courses du début de cette saison, Paris-Roubaix risque de se situer dans la continuité. Le vent de face avait déjà fortement ralenti la première étape du critérium international en Corse !
G. Staron