La comparaison de la carte des précipitations du 22 avril et de celle des abstentions au premier tour de l'élection présidentielle est intéressante.
On constate la conjonction d'une France de l'ouest qui s'étire de la pointe de la Bretagne jusqu'au Massif central qui a reçu des précipitations supérieures à 7 mm et qui présente une abstention inférieure ou égale à 16%. les départements de Charente Poitou qui séparent les deux ensembles de faible abstention se situant entre 16 et 17 %.
Les précipitations disparaissent en même temps que l'abstention augmente dans la partie occidentale du Bassin Parisien jusqu'à la région parisienne.
Par ailleurs la Provence et la côte d'Azur complètement à l'abri des pluies a connu une abstention supérieure à 19% . La corse qui ne figure pas sur les cartes rentre dans le même ensemble (+25% d'abstentions)
L'autre ensemble de faible participation correspond au nord du pays du Pas de Calais à l'Alsace, avec les régions Nord, Picardie , Champagne Ardennes et une grande partie de la Lorraine. Les précipitations y sont quasiment nulles où elles ont été déposées dans la nuit qui suit comme celles des secteurs épars de Lorraine, du Jura et de la région Rhône Alpes!
Les précipitations ne paraissent donc pas un élément de faible participation électorale, plutôt le contraire !
Un exemple de plus du rôle de la climatologie sur les élections
Gérard Staron
Voir aussi du même auteur " Le ciel tomberait-il sur nos têtes? chapitre 1 (2003 Editions Aléas)