Prévision de Gérard Staron du 2 au 5 décembre 2020 (42, 43, 63, 69)
Avec une descente froide en provenance des régions arctiques sur le proche Atlantique, l’hiver est arrivé avec le mois de décembre, son début officiel pour la Météorologie
C’est le retour des précipitations surtout sur les régions océaniques de la moitié nord de l’ensemble départemental, mais ces dernières se produiront sous forme de neige dès les plateaux de moyenne altitude
La chute des températures a été très forte en raison de la douceur antérieure mais le froid ne sera pas excessif, retour des gelées le matin sur les plateaux du Massif central , les températures restent nettement positives en plaine, les journées sans dégel seront très rares et limitées aux montagnes enneigées à assez haute altitude
Si le vent sera très fort sur les côtes de l’ouest de la France, il sera très changeant sur nos départements en alternant les directions de nord et de sud
Si l’arrivée de l’hiver est fortement ressentie mardi et mercredi, au fil des jours le froid et la neige seront de plus en plus modérés.
Mercredi :
Journée hivernale
Les précipitations en provenance du nord et du nord-est continuent à partir de la nuit précédente en s’affaiblissant au fil des heures. Elles s’effectuent sous forme de neige à des altitudes assez basses sur les plateaux. SI l’ensemble de la zone géographique est affectée, l’angle nord-est de l’ensemble au delà du Mézenc et des Monts du Forez, Yssingelais, Forez, Roannais et Beaujolais semble plus particulièrement exposé pour les quantités et la neige tombées
Les gelées matinales concernent l’ensemble des plateaux du Massif central , mais les minimums restent légèrement positifs en plaine
Les maximums dépassent 5° en plaine mais sont à la limite de la journée sans dégel en montagne
Le vent du nord assez fort souffle partout, surtout la burle sur les plateaux de la Haute Loire et le mistral en vallée du Rhône.
Jeudi :
Légère esquisse d’amélioration
Après de rares chutes éparses de neige sur les reliefs, La nouvelle perturbation qui arrive en fin de journée est plus océanique. Ses précipitations surtout de la neige dès les plateaux butent surtout sur les monts volcaniques auvergnats, les monts de la Madeleine et du Beaujolais. Ailleurs les reliefs reçoivent des précipitations plus faibles, qui ont des difficultés à rentrer dans les bassins des sillons de la Loire et de l’Allier
Les minimums changent peu, légèrement positifs en plaine et dans l’axe Rhône Saône, les gelées un peu plus sévères que la veille affectent l’ensemble des plateaux du Massif central et les bassins intramontagnards (Le puy, plaine du Forez, Limagnes du sud).
Les maximums commencent une hausse qui atteint 10° dans les Limagnes ou 7 à 8° dans les plaines de l’axe Rhône Saône. Ils sont légèrement positifs en montagne
Le vent du nord faiblit et laisse la place à celui de sud assez fort sur les montagnes volcaniques auvergnates
Vendredi
Les chutes de neige éparses continuent sur les monts volcaniques auvergnats, elles touchent beaucoup moins les autres reliefs et concernent encore moins les bassins intramontagnards à l’abri
En liaison avec de petites tempêtes sur l’Atlantique, les vents de sud- sud-ouest restent forts surtout sur le Sancy et le matin
La hausse des températures concerne surtout les minimums. Ils remontent jusqu’à plus de 5° en plaine sauf dans les vals de Saône et du Rhône affectés par des inversions de températures et le recul des gelées est net sur les plateaux sauf montagnes enneigées, trous à froid et Margeride.
Les maximums évoluent peu pour leurs niveaux avec des changements géographiques, jusqu’à 10° sur l’agglomération Lyonnaise , moins sur les autres plaines , positifs partout
Samedi :
Les précipitations, surtout le neige en altitude, touchent les secteurs océaniques avec une bande du Sancy au Haut Beaujolais, elles pénètrent peu à l’intérieur du Massif central surtout la Haute Loire
Les températures baissent à nouveau
Les gelées sont généralisées sur les plateaux et les bassins intramontagnards, seules des plaines externes, vallées du Rhône et de la Saône, Limagne Bourbonnaise , Plaine de Roanne, restent positives
Les maximums baissent aussi, moins de 6° en plaine et jour sans dégel en montagne
Le vent faiblit avec des directions changeantes
Cultes, covid, et confinement : analyse historique
L’année 2020 aura vu à deux reprises l’interdiction des cérémonies religieuses et plusieurs dimanches, des croyants en prière devant leurs églises !
Jusqu’à quand faut-il remonter pour trouver pareil problème :
Au pire moment de la crise des inventaires en 1906 avec les gouvernements radicaux de la troisième république, les fidèles s’étaient massés devant leurs églises pour les défendre, mais le pouvoir n’avait pas osé interdire les messes !
Pour trouver pareille interdiction, au point de ne pas pouvoir célébrer Pâques, il faut remonter à la terreur de 1794 sous Robespierre. A ces heures sombres on coupait déjà les têtes pas seulement celles de prêtres et des nobles et il y a eu ce l’on nomme maintenant le génocide de Vendée
A une année près, c’est tous les 113 ans que l’on trouve une crise grave entre l’église et l’état !
Par ailleurs l’interdiction des cérémonies religieuses ressemble étrangement à « l’interdit » sanction religieuse médiévale pratiquée le plus souvent par le Pape quand le seigneur d’un pays se faisait remarquer par ses crimes ou par la répudiation de ses épouses ! A plusieurs reprises le Pape avait jeté l’interdit sur le Royaume de France ce qui consistait en un arrêt des cultes et des sacrements comme ce qui a été pratiqué en 2020 ! Cette sanction était très efficace pour faire faire pénitence au récalcitrant. Le problème cette fois, le gouvernement a pris une décision religieuse alors qu’elle était du ressort exclusif d’une autorité religieuse. En pays de laicité, soit de séparation des églises et de l’état, soit chacun chez soi, c’est éminemment fâcheux et pose un problème constitutionnel !
D’ailleurs il a fallu deux condamnations judiciaire par le Conseil d’état, du gouvernement en raison de la liberté des cultes en vertu de la Loi de 1905 ( l’arroseur arrosé) pour que les messes et sacrements puissent être rétablies, la première pendant l’été et la seconde aujourd’hui pour mettre fin à cette jauge inique de 30 personnes par messe. Une véritable provocation , symbolique en raison d’un nombre 30 qui renvoi aux deniers de la trahison de Juda, spatiale puisque ceci correspond à 1 personne pour 30 m2 dans une église de grandeur classique et plus de 100m2 dans la Cathédrale d’Amiens, mais aussi morale car comment séparer les 30 élus, des refusés comme une sorte de jugement dernier politique par anticipation !
Le ministre de la santé s’est ému de l’état psychologique et dépressif de nos concitoyens !
IL est évident que les problèmes économiques induits par la crise sanitaire si largement évoqués par ailleurs, ont un rôle majeur
Le mois de novembre en particulier la troisième semaine accroit cette situation dépressive. C’est toujours un cap délicat à passer, avec la baisse de la durée des jours, l’arrivée de l’hiver, c’est toujours une période difficile au niveau de l’enseignement et des mouvements sociaux qui se développent souvent à cette période, gilets jaunes, grèves contre la réforme des retraites en 1995 et 2019 etc
Une pandémie importante comme celle du covid nous confronte à la mort et aux aspects spirituels qui y sont liés en particulier celui de l’au-delà ! Ceci nous relie au culte des morts, plus ancienne manifestation spirituelle. L’homme n’est pas seulement un animal même augmenté !
Les épidémies ont toujours été un moment de forte spiritualité et notre histoire en garde dans le paysage et la mémoire de nombreux souvenirs avec moult croix et chapelle, coutumes anciennes etc. A Saint Etienne, il y a eu le vœux des consuls de la ville à la vierge Marie après la peste du XVIIème immortalisé par le tableau attribué à un lointain cousin historique Staron à la Grand Eglise ! En ces temps troublés, les hommes ont besoin d’une espérance, et les cérémonies religieuses, la messe et les sacrements pour les catholiques, en sont les formes pour les croyants ! Les en priver, c’est enlever une espérance !
L’homme est « un roseau pensant » avait écrit Pascal, en ces temps d’épidémie le roseau ploie beaucoup, parfois il casse, mais il faut aussi « panser » sa « pensée » sa spiritualité !
G. Staron
Prévision de Gérard Staron du 25 au 28 novembre 2020 ( 42, 43, 63, 69)
L’anticyclone se retire derrière les Alpes pour repousser les assauts des précipitations qui remontent du Levant Espagnol qui au maximum atteindront le Mézenc et des perturbations en provenance de l’Atlantique nord qui passeront au large le long des côtes de la Manche
Nous serons concernés :
1 - par un vent de sud fort surtout sur les hauteurs du Mézenc au Pilat
2 - par des températures assez élevées pour la saison sur les plaines au nord du Massif central dans les sillons de l’Allier, la Loire et dans une moindre mesure de la Saône affectées par un petit coup de foehn
3 - Par contre il est très peu probable que les précipitations qui remontent de Méditerranée dépassent le Mézenc. Il faudra attendre décembre pour espérer des précipitations après un mois de novembre qui a renoué avec la sécheresse.
Mercredi :
Seul jour où les précipitations qui affectent les Cévennes sont susceptibles modérément d’atteindre le Mézenc et les reliefs de la Haute Loire sans être capables d’aller plus loin vers le nord
Le vent du sud est fort surtout sur les crêtes de l’est du massif central
Les minimums se situent vers 5° avec un risque d’inversions de températures dans les dépressions et cuvettes, surtout le val de Saône.
Les maximums au plus bas vers 5° sur le Mézenc sous les nuages montent jusqu’à 13° dans les plaines du sillon de la Loire et de l’Allier surtout les Limagnes et la plaine de Roanne avec le soleil .
Jeudi :
Les précipitations cévenoles qui remontent du sud ont peu de chances d’atteindre le Mézenc et surtout de remonter au-delà
Le vent du sud continue à être fort sur les mêmes régions
Peu de changement pour les températures
Les minimums baissent un peu , un peu en dessous de 5° sauf dans les Limagnes
Le petit coup de foehn continue de faire monter les maximums jusqu’à 13° dans les plaines des sillons de l’Allier de la Loire et de la Saône
Vendredi :
Les pluies méditerranéennes qui concernent surtout le Roussillon sont incapables d’atteindre la région
Le vent du sud faiblit
Les températures changent peu
Des minimums vers 4 à 5° avec un retour des inversions dans les cuvettes et dépressions
Des maximums sans changements avec environ 12 à 13° dans les mêmes plaines
Samedi :
Les hautes pressions ont gagné avec le soleil
Les précipitations du Roussillon sont encore moins capables d’atteindre nos départements que la veille
Le vent faible devient de direction changeante
Les températures changent peu
Minimums vers 5°
Maximums vers 12 à 13° dans les mêmes plaines
Prévision de Gérard Staron du 15 au 18 novembre 2020 (42, 43, 63, 69)
Les anticyclones méditerranéens tiennent encore bon quelques jours et ils évitent à nos départements de connaitre les excès subis par les côtes de La Manche.
Temps restera globalement agréable pour la saison mais avec beaucoup de changements quotidiens
Nous ne sentirons que de façon très atténuées les petites tempêtes du nord de la France, mais nous connaitrons une alternance de vents de direction contraire , sud et nord qui provoquerons des différences notables de températures d’un jour à l’autre. Ces dernières seront le plus souvent élevées pour la saison
Les perturbations océaniques réussiront à nous atteindre de façon atténuée, surtout la nuit et leurs précipitations concerneront surtout les reliefs océaniques (Sancy et Combrailles, Monts de la madeleine et haut Forez, Haut Beaujolais et monts de Tarare) et les plaines de la bordure septentrionale.
Dimanche :
La tempête qui suit les côtes de la Manche ne provoquera chez nous qu’un vent de sud qui pourrait atteindre sur les crêtes des rafales maximales d’environ 70 à 80 km /h.
Les précipitations ne semblent pas capables de pénétrer dans nos sillons méridiens avant la soirée
Celles remontant des Cévennes ne dépassent pas le Mézenc
Celles de l’océan n’arrivent qu’en soirée sur les monts volcaniques auvergnats
Les températures sont très douces pour la saison
Les minimums atteignent entre 8 et 10° avec un risque d’inversion des tempéartures dans les cuvettes en particulier le val de Saône
Les maximums sont boostés par un petit coup de Foehn dans les sillons de la Loire et de l’Allier où ils peuvent atteindre jusqu’à 19° dans les Limagnes et la plaine de Roanne . Par contre ils ne dépassent pas 10° sur l’axe du Mézenc au Pilat
Lundi :
La perturbation a traversé pendant la nuit nos départements en apportant des précipitations modérées. Dans la journée , elles se poursuivent avec la traine sur les reliefs océaniques cités ci-dessus dans l’introduction
Les températures chutent
Les minimums se situent vers 5° en plaine et en dessous en montagne
Les maximums s’effondrent sous un ciel qui reste couvert sur les versant nord de nos montagnes s’ils atteignent 12° dans les plaines de l’axe Rhône Saône et les Limagnes, ils sont en dessous dans celles qui longent la Loire en particulier la Plaine du Forez et surtout les reliefs
Le vent d’ouest s’installe sur les crêtes du nord du massif central, au délà d’une ligne Clermont Ferrand Feurs. Plus au sud et en vallée du Rhône avec le mistral, il est dévié en vent du nord.
Mardi :
Pas de précipitations, mais une couverture nuageuse tenace continue de s’agglutiner sur les versants septentrionaux de nos montagnes
Le vent du nord reste présent y compris le mistral, mais faiblit au fil des heures
Les températures continuent de baisser
Les minimums sont en dessous de 5° partout avec un risque de gelées sur les plateaux du cœur du Massif central (Margeride et Velay) et les trous à froid
Les maximums restent au même niveau que la veille, 10° dans les plaines ligériennes, jusqu’à 12° dans celles du Rhône et de la Saône et les Limagnes
Mercredi :
Une nouvelle perturbation approchent.
Elle est précédée par un vent du sud fort dans l’axe Rhône Saône
On en voit arriver les nuages, mais les pluies ne commencent pas avant la nuit
Si les minimums changent peu, de l’ordre de 5° , les températures de la journée montent fortement avec un petit coup de Foehn surtout dans les sillons de la Loire et de l’Allier.
Voici un premier extrait de l'étude figurant dans le dernier bulletin de l'AMRL
Coronavirus et températures ( reprise septembre et octobre 2020)
Gerard Staron
Lors de la première vague nous avons tenté d’analyser s’il était possible d’établir un lien entre l’épidémie et l’évolution des températures sur nos départements de la Loire et du Rhône, auquel nous avions adjoint celui du Puy de Dôme en raison de son comportement différent face à la pandémie alors que le cadre géographique est tout à fait comparable avec une grosse agglomération et des espaces ruraux et une opposition d’orientation méridienne entre plaine et reliefs. Nous continuons dans le même cadre géographique.
Nous reprenons les mêmes critères :
--- Pour l’épidémie le nombre des hospitalisations qui semble le seul élément comparable depuis le début
--- pour les températures, les maximums en particulier ceux supérieurs à 20° aux stations d’ Aulnat pour le Puy de Dôme, Andrézieux-Bouthéon pour la Loire et de Bron pour le Rhône qui présentent des positionnements comparables dans leurs ensembles géographiques.
Nous vous présentons une étude à deux échelles de temps. La première pour la période de mars à octobre 2020, fait figurer sur un même graphique pour chaque département, le nombre d’hospitalisations pour Covid du premier jour du mois , et la moyenne des maximums quotidiens du mois qui vient de se terminer à la station de référence. En raison de la différence de taille des valeurs, L’échelle est différente pour les deux critères, pour les hospitalisations figure le dixième de leur nombre.
Les enseignements sont particulièrement clairs :
La courbe des hospitalisations est strictement inverse à celle des températures maximales moyennes du mois qui se termine dans les trois départements. Dès que les températures maximales moyennes dépassent 20°, les hospitalisations s’effondrent au printemps. L’épidémie est à son minimum lors de la chaleur estivale. A l’automne la chute des maximums en octobre s’accompagne de la hausse très rapide de la vague que nous connaissons.
Le seuil de 20° concernant le passage du moment où la température freine l’épidémie quand il fait plus chaud et la stimule quand il fait plus froid est aussi globalement validé, même s’il parait plus valable au printemps que lors du début de la reprise automnale où un décalage apparait qui nécessite une analyse plus fine.
Très curieusement la hiérarchie entre les 3 départements reste la même dans la vague du printemps et dans celle de l’automne, voilà un aspect curieux où la température ne peut pas être invoqué. Le département du Puy de Dôme est nettement moins affecté que celui de la Loire et ce dernier moins concerné que celui du Rhône dans des proportions qui dépassent nettement le rapport des populations des 3. Toutefois les écarts sont un peu moins importants lors de la vague de l’automne que dans celle du printemps :
Hommage…..Maurice Vial
Quand c’est la saison des hommages, c’est mauvais signe pour notre pays…..
Je voudrais évoquer celui de mon vieux prêtre, le Père Maurice Vial que l’âge nous a enlevé et que le coronavirus associé à un trait d’union fâcheux dans l’adresse mail où l’on devait se déclarer, m’a privé de me présenter à ses obsèques ….
Nos existences se sont croisées à deux périodes
Jeune abbé , j’ai été de façon anecdotique son servant de messe
Revenu curé à Sainte Barbe, nous avons mené ensemble le dossier de la restauration de l’orgue Merklin . C’était une œuvre religieuse pour l’amélioration de l’accompagnement musical des cérémonies, mais aussi le sauvetage d’un patrimoine historique et technique datant de la fin du XIX ème siècle avec un instrument à transmission mixte mécanique et pneumatique. Mener à bien jusqu’à son terme un tel ouvrage dans une atmosphère de fronde incompréhensible, forge une amitié !
Deux anecdotes montrent son immense bonté tenace
Il nous a été rapporté qu’il aimait présenter à ses hôtes le portrait de nos filles qui ont longtemps accompagné musicalement ses messes, comme étant «sa famille»…..
Il aimait l’opérette, je lui ai remis lors de ma dernière visite début 2020 mon livre « l’Opérette parfum de l’histoire », Auparavant, je lui avais chanté, l’air de «l’abbé Bridaine », des « Mousquetaires au couvent » de Louis Varney qu’il appréciait particulièrement. Dans une opérette qui n’est en rien favorable à l’Eglise, cet air présente, à la fin du XIX ème siècle le portrait d’un prêtre d’esprit très contemporain, intégré dans la société, plein de bonté, d’écoute, de miséricorde : « aux pénitents que je racole j’accorde toujours mon pardon » qui correspond bien à la personnalité attachante du Père Maurice Vial
Gérard Staron
Prévision de Gérard Staron du 1er au 4 novembre 2020 (42, 43, 63, 69)
Des dépressions et perturbations en provenance des hautes latitudes seront freinées dans leur descente vers le sud par les anticyclones méditerranéens
Notre région ne sera donc que peu impactée
Les petites tempêtes qui affectent les côtes de la Manche pour la Toussant nous concernent peu
Les précipitations tarderont à nous atteindre et quand elles le feront, les secteurs océaniques de la bordure nord de nos départements et les montagnes océaniques (reliefs volcaniques auvergnats et Combrailles, monts de la Madeleine et haut Forez, Haut beaujolais et monts de Tatare) seront les secteurs les plus arrosés
Les températures très élevées pour la saison à la Toussant et au jour des morts, connaitront une chute sensible après les pluies avec le retour du vent du nord accompagné du mistral en vallée du Rhône
Dimanche :
Assez Beau temps pour la Toussaint, dégradation à peine sensible
La petite tempête qui suit les côtes de la Manche nous concerne peu : vent modéré de sud-ouest sur les crêtes du nord du Massif central et vent faible de sud ailleurs
La perturbation du jour effleure à peine le nord de nos départements, possibilité d’averses faibles sur les reliefs cités ci-dessus.
Les températures sont élevées pour la saison
Minimums vers 10° sur les reliefs et 12° en plaine, risque d’inversion dans le val de Saône
Maximums supérieurs à 20° en plaine, un peu plus faible en montagne
Lundi :
Assez beau temps
La nouvelle tempête des côtes de la Manche nous apporte des vents un peu plus fort que celle de la veille sur les reliefs sur les mêmes secteurs géographiques
La perturbation du jour passe au large vers le nord, n’apporte que des nuages, sans précipitations
Les températures sont encore plus élevées
Minimums doux : vers 10° en Montagne, jusqu’à 14° en plaine
Maximums au-dessus de 20° , jusqu’à 24° en plaine en raison d’un petit coup de foehn provenant du sud par-dessus le Massif central
Mardi :
Forte dégradation
La perturbation arrivée la nuit précédente traverse cette fois nos départements et apporte des précipitations sur l’ensemble de notre région tout en privilégiant les secteurs océaniques cités dans l’introduction
Les températures baissent :
Un peu les minimums, moins de 10° sur la partie Massif central , seuls les vals du Rhône et de la Saône peuvent dépasser légèrement ce seuil.
Beaucoup les maximums, le thermomètre ne monte pas dans la journée et reste au mieux vers 10° en plaine et beaucoup moins en montagne
Le vent du nord arrive avec son acolyte le mistral en vallée du Rhône.
Mercredi :
Esquisse de rétablissement tout en restant frais
Les précipitations sont terminées mais On pourrait découvrir le matin quelques hauts sommets enneigés (Forez Sancy)
Le vent du nord continue en faiblissant
Les minimums continuent de baisser : moins de 5° en plaine, gelées possibles dans les trous à froid et sur les plateaux du cœur du Massif central (Margeride et Velay)
Maximums vers 10° en plaine.
Prévision de Gérard Staron du 27 au 30 octobre 2020 (42, 43, 63, 69)
Peu à peu les anticyclones méditerranéens remontent sur la France et repoussent les perturbations en provenance des hautes latitudes associées à des dépressions provoquant des vents violents vers la manche puis le Royaume Uni…..
Le temps s’améliore au fil des jours et nous sortons peu à peu de l’agitation atmosphérique !
Les vents sont globalement de sud-ouest, encore forts les premiers jours sur la moitié septentrionale de nos départements, ils perdent peu à peu de leur vitesse ensuite
Les précipitations fortes dans la nuit de dimanche à Lundi (17 mm à Saint Etienne) sont encore capables d’affecter les montagnes océaniques, des monts volcaniques auvergnats, des monts de la madeleine et du haut Forez, du haut Beaujolais et de Tarare, les premiers jours, elles disparaissent peu à peu ensuite chez nous et s’éloignent vers le nord de la France. La Haute Loire et ses bassins ne reçoivent pas de précipitations pendant les 4 jours.
Les températures basses après le passage de la perturbation de la nuit de dimanche à lundi, remontent peu à peu et deviennent élevées pour la saison ! Le matin avec un temps de plus en plus calme au fil des jours, les inversions de températures reviennent dans les secteurs les plus sensibles, bassins et cuvettes en particulier val de Saône
Mardi :
La perturbation du jour est encore capable d’apporter des précipitations importantes sur la bordure nord et ses montagnes océaniques citées ci-dessus
Le vent fort de sud-ouest affecte les mêmes zones en particulier les reliefs en liaison avec la petite tempête qui circule de la manche à la Mer du Nord. En Velay et Forez, les vents faiblissent fortement surtout dans les bassins et proviennent du sud
Les températures sont encore basses
Minimums vers 5° en plaine et à peine positifs en montagne
Maximums entre 10 et 14° en plaine , moins sur les reliefs
Mercredi :
Des précipitations sont encore possibles sur les mêmes régions océaniques que la veille, mais elles sont beaucoup plus faibles et moins étendues
Il en est de même pour les vents forts, conséquence d’une petite tempête qui circule encore en Manche et sur le Royaume uni. Ils faiblissent dès que l’on descend dans le sud de nos départements.
Les températures amorcent une hausse
Les minimums dépassent 5° partout, mais les inversions de températures reviennent dans les cuvettes et vallées
Les maximums dépassent 15° en plaines et montent jusqu’à 19° en vallée du Rhône
Jeudi :
Le vent fort et les précipitations sur les secteurs océaniques nous quittent , même si l’on ne peut exclure totalement quelques averses sur les reliefs du nord de nos départements déjà cités
La hausse des températures est assez faible
Minimums et maximums quasiment inchangés par rapport à la veille
Vendredi :
Vents forts et précipitations océaniques ont quittés nos départements
Températures assez élevées inchangées par rapport à la veille
Prévision de Gérard Staron du 21 au 24 octobre 2020 (42, 43, 63, 69)
La France connait un affrontement météorologique important entre une nouvelle descente de nord en provenance de l’Atlantique et un anticyclone derrière les Alpes qui va lui barrer la route et selon les modèles aurait le dernier mot. Ceci va donner un épisode cévenol !
Nos départements ne seront pas les plus impactés par les calamités qui en résultent , mais ils auront quand même leur part .
Ceci commence par une tempête, Elle n’atteindra pas les excès des Pyrénées mais le danger maximal concerne chez nous la nuit de mardi à mercredi et la matinée suivante avec des rafales susceptibles d’atteindre 110 à 120 km/h sur les crêtes en particulier celles autour du Pilat , ce vent de sud restera cependant fort sur l’ensemble de la période.
Les fortes pluies concerneront surtout les Cévennes, mais elles déborderont chez nous, d’abord elles concerneront les crêtes du Mézenc au Pilat, puis un épisode plus fort traverse la région dans la journée de vendredi.
Les températures sont élevées pour la saison en raison de cette influence de sud, elles baisseront un peu après les pluies mais en raison de la résistance de l’anticyclone resteront à des niveaux assez hauts.
Mercredi :
Tempête de sud dans la nuit précédente et dans la matinée , ensuite la violence du vent faiblit. La crête du Mézenc au Pilat est la plus exposée avec des rafales qui atteindront 110 à 120 km/h, la violence du vent sera plus faible dans les dépressions tout en étant proche du seuil de la tempête
Les fortes pluies cévenoles débordent sur les crêtes du Mézenc au Pilat, elles restent encore modérées mais paraissent peu capable de s’étendre au-delà.
Les températures sont élevées pour la saison :
Minimums vers 10° sur les Montagnes et nettement au-dessus en plaine (vers 12 à 13°)
Maximums qui approchent 20° en plaine et sont assez doux en montagne
Jeudi :
Le vent de sud reste fort tout en étant un peu moins violent que la veille , cependant il redevient proche du seuil de la tempête dans la nuit de mercredi à jeudi sur les crêtes du Mézenc au Pilat.
Les pluies augmentent d’intensité sur l’axe du Mézenc au Pilat mais elles semblent encore peu capables d’affecter le reste de nos départements, sauf peut- être les reliefs auvergnats
Les températures restent élevées :
Minimums sans changements, plus de 10° partout
Maximums proches de 20° en plaine
Vendredi :
Journée pluvieuse sous un ciel couvert : une perturbation très active traverse la région, les cumuls sont importants partout surtout sur les reliefs, mais ils atteignent leur intensité maximale du Mézenc au Pilat. Attention à la réaction des rivières qui descendent de ces montagnes ! inondations possibles !
Le vent se sud subsiste mais moins fort
Les températures baissent un peu
Les minimums restent élevés sans changements, plus de 10° partout, 12 à 13° en plaine
La baisse des maximums est limitée , ils atteignent encore 15° en Limagne et dans la vallée du Rhône, en dessous ailleurs.
Samedi :
Les pluies sont terminées et s’évacuent sur les Alpes
Une humidité résiduelle résiste le matin mais le soleil revient dans la journée
Si les minimums de températures baissent nettement , moins de 10° partout et moins de 5° en montagne , les maximums résistent plus de 15° en plaine et plus de 10° en montagne
Phénomènes météo exceptionnels de 1945 à nos jours (2013)
Quel drôle de temps
La Loire p 78, 79
Le Gier p 80
La fureur du Furan p 81
Climat de la Loire: Effet de couloir p 194
Climat de la Haute-Loire:
Le coeur du Massif Central p 195